Design, architecture, mode, art.…, le Mäder DesignLab vous présente les dernières nouveautés et tendances. Sources d'inspiration et coups de cœur artistiques, notre Design Team vous dévoile les secrets de sa créativité qui lui permettent de développer des couleurs, des matières et des finitions singulières, toujours à la pointe des tendances.
Dans cette cinquième édition direction la Fondation Louis Vuitton pour une exposition inspirante ! Après une exposition couverte de succès en 2018 sur Jean-Michel Basquiat, artiste peintre américain, la Fondation poursuit son exploration de l’oeuvre de Jean-Michel Basquiat, révélant cette fois sa collaboration avec l’artiste Andy Warhol.
Pour témoigner de cette exposition explosive, tant au niveau du sens que de l’impact physique de toiles fortes et de très grand format dans l’espace des galeries, l’angle d’un palimpseste de signes & de couleurs, rendu possible par la force du binôme s’impose.
Un palimpseste est un manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau. Par extension, on parle parfois de « palimpseste » pour un objet qui se construit par destruction et reconstruction successive, tout en gardant l'historique des traces anciennes. Au sens figuré, c’est un mécanisme psychologique par lequel de nouvelles impressions, de nouveaux sentiments se substituent aux précédents et les oblitèrent.
Ici, la sérigraphie, art de la multiplication, côtoie la peinture et son geste unique, comme autant de couches, de superpositions et d’actions des artistes.
« Andy commençait la plupart des peintures. Il mettait quelque chose de très reconnaissable, le logo d’une marque, et d’une certaine façon je le défigurais. Ensuite, j’essayais de le faire revenir, je voulais qu’il peigne encore. » Jean-Michel Basquiat
« Je dessine d’abord, et ensuite je peins comme Jean-Michel. Je pense que les peintures que nous faisons ensemble sont meilleures quand on ne sait pas qui a fait quoi. » Andy Warhol
Témoin de leur amitié́ et de leur collaboration, Keith HARING, artiste et dessinateur américain parle d'une « conversation advenant par la peinture, à la place des mots » et de deux esprits fusionnant pour en créer un « troisième, séparé et unique ».
Telle est la force des binômes : son vrai atout repose sur la création d’une troisième compétence plus puissante que les individualités. Et c’est de cette fusion aux compositions parfaites, dont on reste frappés.
Pour prolonger l’expérience, l’exposition « Basquiat Soundtracks » à la Philharmonie de Paris, restitue l’univers musical dans lequel s’inscrit le travail de Jean-Michel Basquiat, à la fois musicien, peintre, producteur. La bande-son qui accompagne le parcours plonge dans le bouillonnement créatif de l’époque, entre Jazz, Beethoven, New wave et Hip-hop; un éclectisme où les différentes formes d’art se croisent pour mieux s’influencer.